Claudius
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Après le politiquement correct, nous vivons les prémices de l’artistiquement correct. D’ici de là, cahin-caha, les différents modes d’expressions artistiques sont atteints, à leur tour, du mal paralysant : l’auto censure.
On aurait pu croire que l’explosion des moyens de communication, de la création des radios locales à la création des TV privées, en passant par le libre accès à « Internet », aurait permis une expression libérée d’un ensemble de carcans idéologiques, politiques et philosophiques. Mais notre société apeurée par cette effervescence a mis en place, notamment par l’intermédiaire des médias classiques, les plus influents, un nouveau type de censure et s’y référant : L’autocensure. « … tout concourt à imposer en douce une vision de la culture, propre, sage, niant la spécificité des œuvres dixit Clara Dupond-Monod et Anna Topaloff.
Les œuvres présentées à la dernière FLAC me semblent représentatives de cet état.
Loin de moi, l’idée de vouloir jeter un regard critique sur les différentes expressions artistiques exposées. Je n’ai ni l’envie, ni surtout la légitimité pour le faire. Ce qui m’intéresse est d’un autre ordre : L’absence de toutes prises en compte de faits sociétales dans les œuvres sélectionnées. En d’autres termes je n’ai pas vu d’œuvres dérangeantes nous renvoyant à nos propres inquiétudes, à nos propres interrogations, à nos propres responsabilités vis à vis de la société dans laquelle nous vivons. Comme si leurs auteurs avaient cherché à exprimer leurs propres vécus en faisant abstraction du quotidien.
La plupart des artistes, ceux identifiés « contemporains », ont souvent pris en compte le monde dans lequel ils vivaient en nous le révélant, se faisant, en nous réveillant.
On me rétorquera que les temps ont changé, qu'on vit dans une société apaisée, sans trop de conflits majeurs… Aux Sables d’Olonne, peut-être, mais ailleurs ?
Gilbert Haas