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gilbert - Page 2

  • pigeon vole ! béné vole !

    On manque de bénévoles pour le Vendée Globe !

    1739417287.jpgLa nouvelle est tombée le jeudi 24 avril dans le « journal des Sables». Cette information m’a tellement ébahi que j’ai mis plus de trois semaines à réagir.

    « Des milliers de personnes sont attendues lors du prochain Vendée Globe. Pour faire face à l’arrivée massive de ces visiteurs, la ville a besoin de nombreux bénévoles ». Non, je n’ai pas rêvé ! le journaliste précise que : « faire partie de l’organisation d’un tel événement ne peut être de toute façon, qu’une expérience enrichissante et mémorable ».

    280503714.jpgEnrichissante, certes, mais surtout pour tous les sponsors de l’organisation. Loin de moi l’idée de dénigrer le Vendée Globe qui est devenu, au fil des ans, l’une des manifestations sportives les plus importantes de notre époque. Mais quand on pense à l’argent présent sur cette épreuve, aux bénéfices directs et indirects que les organisateurs institutionnels ou privés retirent de cet événement, on ne peut être que choqué par cet appel au bénévolat.

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    665277742.jpgJe pense à tous les dirigeants du monde associatif qui à longueur d’année se dévouent gratuitement - quand ils ne participent pas financièrement avec leurs propres deniers - pour faire vivre leurs associations sportives ou culturelles. Il me semblerait judicieux que dans le budget de cette manifestation, une partie, une toute petite, soit réservée à toutes les personnes désireuses d’apporter une aide à son organisation.

     

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    Il y a encore dans notre région des jeunes et des moins jeunes qui se trouvent face à des difficultés financières ; Ils seraient heureux, en travaillant à la réussite du Vendée Globe, d’en retirer un bénéfice émotionnel et financier.

    texte Gilbert Haas - photos mY

  • Standing ovation

    Standing-ovation

    cdecf54a01024038fdebd8a18471a0a2.jpgTout a commencé avec Danette : « Tout le monde se lève pour … » C’était un message publicitaire adapté à la ménagère de plus de cinquante ans. Pourtant, pendant longtemps, la Standing-ovation était la marque du respect, la récompense immédiate réservée à une personnalité ou à un artiste. On se levait pour un discours fort, pour une déclaration courageuse, pour une prestation, sinon exceptionnelle, pour le moins particulièrement émouvante ou un chorus d’anthologie. Aujourd’hui l’apparition du moindre clampin dans toutes les émissions de télévision ringardes provoque une standing-ovation.

    02a55995234448fff227bde49a09292c.jpgCela n’a rien d’étonnant ; à une époque où les caissières des grandes surfaces sont devenues des  hôtesses de caisse, où les agents d’entretien, des techniciens de sol, des mots et des gestes perdent de leur sens. Derrière un simulacre de reconnaissance se cache une réalité qui ferait croire que le talent se généralise ou qu’un titre suffit pour masquer l’exploitation de certains salariés.

    Alors, levons nous et saluons tous ceux qui veulent échapper à la banalisation de la médiocrité, ceux qui participent au développement culturel et économique de l’île Vertime.

     

    Gilbert HAAS le 14 février 2008.

     

    Anna Sam soutient la cause des caissières, elle a été médiatisée lors de leur mouvement de grève, son blog est très visité et elle va sortir un livre en juin.
    On y trouve ma chanson "Libérez les caissières "et le tableau de Laurence Galand du même nom ( notre collectif : Les Naufrageuses)
    Espérons que cela fasse progresser la cause des salariés de la grande distribution et faire réfléchir sur le devenir de nos sociétés.  Nad

     

    http://caissierenofutur.over-blog.com/

     

     

  • Jazz pour tous

     Le jazz... sous toutes ses formes

    6c2b0f4cf43f1365f0d6b3b064288269.jpgIndépendamment de leurs propres qualités les différents groupes de jazz et de blues qui se produisent ici et là n'attirent que leur propre fan-club. Parfois cela suffit à remplir une salle.

    De plus, malgré leur même origine locale, les musiciens se fréquentent peu hors de leur sentiers respectifs. Leurs approches de la musique, la variété des styles qui les différencient n'expliquent pas la méconnaissance, voir l'indifférence, des uns par rapport aux autres. Alors que le jazz, sous toutes ses formes, est fortement représenté dans le pays des Olonne - avec beaucoup de très bons musiciens -, il apparaît défendu par des clans comme si certains se l'appropriaient. 58cb7250a632110a3cf9de96686ddf4e.jpg

    Alors, pour le bien de tous, surtout pour un public qui aime le Jazz, pourquoi ne pas organiser, sur la rive gauche, un festival qui permettrait de présenter des musiciens locaux connus et inconnus. Tous les ingrédients sont réunis pour réussir une telle entreprise : un public potentiel important et des musiciens locaux de qualité. Ainsi, au cours de la même soirée pourraient se succéder sur scène des musiciens et des groupes représentant le « new’s orléan’s », le « blues », le « jazz manouche », le latino jazz », le « big-band » etc.

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    Et, rêvons un peu, imaginons qu'après le spectacle, les musiciens se retrouvent dans différents établissements de la « rive gauche » pour renouer avec une vielle tradition : « Faire le bœuf », au hasard de leurs rencontres.

    Gilbert HAAS